Publié dans Société

Grève du SECES à l’université - Une compréhension collective est essentielle

Publié le jeudi, 10 août 2023

Les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) ont encore manifesté leur mécontentement. Ainsi, ils campent sur leur position en revendiquant le paiement des arriérés de leurs indemnités de recherche, ainsi que la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Parallèlement à cela, les deux parties continuent les négociations afin de trouver une issue favorable aux litiges.

La solution idéale requiert une compréhension collective et une mutualisation des responsabilités. L’actuel ministère ne fait qu'hériter des cumuls de problèmes non résolus auparavant alors que la situation s’est compliquée au fil des années.

En effet, « après examen de la situation des dossiers, suivi d’une rétrospective des actions accomplies et au regard de la situation qui prévaut actuellement, il a été convenu que le dénouement des difficultés du monde de l’enseignement supérieur ne relève uniquement du ministère, encore moins exclusivement de la ministre », selon le Pr Assoumacou Elia Béatrice. Cela a été évoqué lors d’une grande réunion à huis clos, initiée par le MESUPRES la semaine dernière.

En outre, la ministre étant elle-même membre du SECES, a soulevé que son département ne dispose d’aucun appui extérieur ni de partenariat financier comme celui de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. Les seules collaborations externes que le MESUPRES dispose demeurent dans le domaine technique, pédagogique, scientifique et celui de la recherche. 

Face au renforcement de la grève d’hier, la ministre et ses collaborateurs ont sollicité les membres du SECES, les présidents et vice-présidents des universités ainsi que les directeurs des instituts venus participer à la précédente réunion, à réfléchir ensemble, se concerter et faire preuve d’un discernement en vue de prendre des décisions adaptées.

 

N.R.

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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